« Comme une thérapie… »
Je dois reconnaître des réveils à 6h le dimanche plus douloureux que d’autres. Ce matin, je compatis avec Cédric et JB, marmottes devant l’éternel !
Mais rapidement, les déboires et les tourments de la semaine s’effacent devant l’enthousiasme du groupe (sauf Cédric et JB qui boudent encore !).
Après Le pont Saint Nicolas et Collias la semaine dernière, destination le col de la Ligne aujourd’hui.
Patchet, Denis (la légende), Serge, Patrick R, Cédric, Jack, Sébastien, Fabien E, L’écureuil, Guillaume, JB, Jean-Marie et moi.
Le petit Matthis (excusé ce matin) participe à sa première course Junior à Montfavet, nous attendons avec impatience son petit compte rendu qu’il m’a promis !
Mistral à 50 à l’heure, nous partons sur Cavaillon pour rejoindre Murs. C’est pas le plus direct, mais ça a le mérite d’éviter cette route d’Apt interminable et dangereuse avec un vent latéral que nous aurions eu aujourd’hui.
Nous calmons les ardeurs de Guillaume (que nous avons du mal à suivre la première heure) et préférons le coup de pédale de Patchet qui nous mène à Coustellet à 31 de moyenne.
Montée sur Gordes puis Murs par cette rampe inhumaine.
Destination Col de la ligne (ni dur, ni roulant), ça tombe bien, j’ai pas envie de rouler. Je me laisse doubler par JB (connu pour dormir comme une marmotte mais pour monter comme un fer à repasser) pour mieux glisser dans ma mélancolie passagère.
Descente de Méthamis sur les freins derrière Jean-Marie très prudent.
Retour sur Rognonas par Mallemort (l’explosivité de Denis qu’il peut encore avoir à 70 ans pour faire la bascule sur Mallemort me laisse sans voix !), puis Pernes, Velleron, Le Thor, Caumont et les bords de Durance. Sur cette portion la vitesse est rarement descendue en dessous de 40 à l’heure !
Au final 118 km, 820 mètres de dénivelé, 30 de moyenne mais une bière que j’ai refusée à l’ arrivée…
Photo d’en-tête: Les frères Roubaud sur leur vélo au premier plan et Hugolive au centre (seul ACRo sans maillot !) à la fontaine de Louis à Murs !
Olivier
« Quand les larmes montent, quand le moral descend (…)
Quand on jette le tout, quand la Terre se désassemble, Je me jette à ton cou, c’est mon île d’être ensemble »
Gaëtan Roussel