« Bienvenue à Patricus… »
L’été indien continue, vive le réchauffement climatique ! Ce ne sont pas les 16 ACRos de ce matin qui me contrediront.
Mise à part un léger mistral prévu en fin de matinée, cette météo nous laisse l’embarras du choix : Blauvac, Les Alpilles, Caderousse…
Ce sera finalement Roquemartine… et pourquoi pas !
La Crau de Chato, Bournissac par le chemin Roumieux. On s’est déjà arrêté 4 fois pour attendre le petit nouveau !… Retraité de l’enseignement (il ne devrait pourtant pas être fatigué !), Patricus a déjà une bonne quarantaine d’années de vélo derrière lui. Malgré son manque d’entraînement indéniable, il reste confiant. Nous traversons Plan d’Orgon pour rejoindre Cavaillon. On passe au Rond-point de l’usine Omya (où Richard a terminé sa carrière; lui au moins a mérité sa retraite !) pour rejoindre Orgon. Nous longeons la voie ferrée plein sud dans un épais brouillard (la Durance est juste derrière), puis la grande route d’Eyguières en faux plat montant. Le rythme s’accélère, JB et Jack (qui n’est pas aidé à cet instant par son nouveau Orbea électrique à 35 à l’heure dans du faux plat montant) préfèrent accompagner le petit nouveau qui commence à lâcher prise.
Regroupement et crevaison d’Eric F. au pied de Roquemartine pour le plus grand bonheur des retardataires. Un Selfie au sommet avec la promesse que tous les Acros signeront leur licence dimanche prochain !
Retour par Eygalières, le vent de face se fait sentir. Nous attendons Patricus pour la 8ème fois !
Descente très rapide sur Mollégès avec son panneau décroché par Denis comme à l’entraînement. C’était magnifique à voir !
Jusqu’à Bournissac, le petit nouveau aidé par son complice JB (duo pourtant improbable, JB aimant tellement les prof !) se rebellent en bloquant le groupe à 28 à l’heure. Je soutiens l’initiative (j’étais également à la peine) mais Fabien V. réussit à se glisser, et voilà comment on casse une grève !
Après Eyragues et ce maudit vent de travers, je refuse les bordures en raison des voitures et de la route étroite; conséquence: j’explose avec Jack. Le groupe nous attendra aux arènes de Graveson.
Les consignes sont enfin données, on rentre à 30 km/h max.
83 km et un petit 30 de moyenne, pour un Patricus silencieux sans doute en raison de son épuisement. Les noms d’oiseaux nous ont donc été épargnés. Hâte que tu retrouves le niveau et ta gouaille si poétique !
Olivier MM